FAQ

 Déjà pratiquant(e) ou en passe de le devenir, voici les questions que l’on peut se poser :

Pourquoi autant de « styles » de yoga? Vers lequel se tourner?

– A mon sens, il n’y a pas de type ou style de yoga. Tous sont en fait la même chose. Ce que je veux dire par là c’est que leur but d’intériorité est identique. La manière de le pratiquer diffère : pratique posturale dynamique en mouvement ou pratique posturale plus lente, plus douce. Tous, vraiment tous, vous amènent dans cet état de méditation. Dans l’Ashtanga et dans le Vinyasa, on parle donc de « méditation en mouvement » C’est en essayant une pratique, puis une autre, qu’on voit celle qui nous correspond le plus : ce ressenti profond, cette forte connexion.

Le yoga Ashtanga et le yoga Vinyasa sont-il un sport?

Non, ce ne sont pas des sports, bien que de l’extérieur ils ressemblent à une activité sportive.

Dans le yoga, la performance, la compétition sont absentes. Le but recherché est totalement différent que dans le sport. On cherche à s’élever spirituellement, on est dans ce retour vers le soi. Dans les différentes étapes amenant à « l’éveil », on passera par le postural, c’est à ce moment qu’on travaille son corps physique. C’est pourquoi il est facile d’assimiler l’Ashtanga à un sport.

Avec une pratique régulière étalée dans le temps, on se rend compte rapidement qu’il n’est pas question de sport ici, mais d’une étendue de possibilités vers des strates plus profondes du soi.

Pourquoi la respiration est-elle aussi essentielle?

 

La respiration c’est la vie. C’est grâce à elle que nous oxygénons nos muscles et nos organes.

Dans le yoga Ashtanga (et Vinyasa), la respiration est thoracique et c’est la clef de la pratique. Cette respiration est dite « Ujjayi ». L’inspiration (ou expiration) doit se faire avant le mouvement. Autrement dit, la respiration amène le mouvement du corps, et non l’inverse.

Elle permet l’enchaînement fluide entre les postures : elle est notre fil conducteur.

C’est aussi notre baromètre : quand elle est calme, longue et profonde, on se sent vraiment bien dans la posture, notre esprit s’apaise. Quand elle est rapide, ou même bloquée, quelque chose ne va pas : la posture engendre des difficultés, l’esprit a du mal à se poser.

Se fier à sa respiration c’est savoir où on en est, le jour même où on pratique.

Je ne suis pas souple, ni musclée. Ce yoga intense et dynamique est-il fait pour moi?

Il n’y a pas de prérequis pour pratiquer l’Ashtanga et le Vinyasa. C’est au fil des pratiques que le corps s’assouplira et se renforcera. Il faut donc être patient et régulier. Bien sûr nous ne sommes pas égaux, nous n’avons pas les mêmes parcours passés, nous n’avons pas les mêmes corps. Chaque personne traversera des résistances dans les postures, que ce soit au début ou un peu plus tard. Ce qui importe c’est de pratiquer avec un souffle calme, et faire ce dont on est capable dans le moment, rien de plus.

Qu’est-ce que la première série de l’Ashtanga? Pourquoi parle-t-on de séries?

La première série commence par les salutations au soleil. On fait 5 salutations A, et 5 salutations B (salutation combinant le premier guerrier). Puis on réalise les postures debout (elles permettent de travailler puissamment les jambes et l’enracinement des pieds). Ensuite on enchaîne avec une séquence de postures au sol. On terminera par les postures de fin, et ensuite la relaxation.

Il existe 6 séries en tout. La plupart d’entre nous reste dans les premières séries. Plus on avance dans les séries, et plus cela devient difficile et intense.

Dans chaque série on fera donc les salutations, les postures debout (ou seulement certaines), et pour terminer les postures de fin.

Pourquoi suit-on les postures dans un ordre précis?

Cet enchaînement de postures a un sens énergétique. L’ordre précis permet ainsi aux élèves la mémorisation rapide de cette séquence. Le fait de répéter toujours les mêmes enchaînements développe la mémoire du corps. On imprime à l’intérieur de soi et dans ses cellules chaque posture en répétant, encore et encore… La pratique régulière permet le maîtrise des postures.

Quels sont les bienfaits de l’Ashtanga et du Vinyasa?

Les deux pratiques ont de nombreux bienfaits :

– Amener de l’énergie au pratiquant

– Développer la force, la souplesse, l’équilibre : travail complet du corps

– Améliorer la concentration

– Augmenter sa capacité respiratoire

– Apaiser le mental et renforcer l’union entre son corps et son esprit

Peut-on commencer cette discipline à tout âge?

Oui. On commence toujours doucement, et on met en place les bases sur les postures fondamentales et sur les salutations. On décompose si nécessaire, et on ralentit le rythme si besoin.

Peut-on pratiquer en étant blessé?

Tout dépend du type de blessure. La première chose est d’aller consulter un médecin ou spécialiste et lui demander si l’on peut reprendre une activité dynamique avec son corps. S’il nous dit qu’on peut reprendre en faisant doucement, alors on adaptera considérablement la pratique, de manière à ne pas aggraver notre soucis de santé. Si par contre, le médecin nous le déconseille, alors mieux vaut se reposer et attendre patiemment. On pourra toujours faire des petites sessions de respiration à la maison. Le yoga Ashtanga, et le Vinyasa ne remplaceront jamais le travail d’un kinésithérapeute : l’avis de votre médecin est donc capital. Il est important d’avoir une excellente connaissance de son corps avant même de pratiquer avec une petite blessure.

Question de filles : peut-on pratiquer quand on a nos règles?

Oui, mais il faudra y aller doucement, et surtout écouter son corps. Les postures inversées ne se feront pas (à partir de la chandelle, jusqu’à la posture sur la tête). On remplacera ce passage « inversé » en mettant ses jambes perpendiculaire contre un mur et en restant quelques minutes. Ces postures inversées « contrarient » l’élimination du sang en période de règles. Il est donc important de laisser son bas du ventre tranquille et dans une position neutre.

Pourquoi la pratique du yoga Iyengar est très complémentaire avec celle de l’Ashtanga, et celle du Vinyasa?

L’Ashtanga et l’Iyengar ont la même origine, c’est-à-dire le même maître (ou gourou) : il s’agit de Sri T. Krishnamacharya. Il est le fondateur du yoga actuel. On retrouve donc les mêmes postures, mais les déroulements des cours sont très différents l’un de l’autre. En effet, en Iyengar, on recherche l’alignement du corps dans ses moindres détails. Et on reste beaucoup plus longtemps dans chaque posture, de façon à bien enregistrer la position de son corps dans l’asana (posture). Savoir aligner son corps permettra donc d’éviter les blessures. Ce yoga Iyengar est un excellent outil pour votre pratique d’Ashtanga.

Pourquoi la pratique Ashtanga fait-elle transpirer autant?

Le but est de créer de la chaleur. Cela a donc pour conséquence d’éliminer les toxines, et ainsi améliorer la circulation du sang dans chaque partie du corps.

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